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76 FAMILLES LYONNAISES O'Riol. Je ne discute pas cette assertion ; mais elle me semble extraordinaire, et je n'en ai pas la preuve. Je trouve même dans un Indicateur de 1763 un Jean-Baptiste Auriol, chirurgien, natif de Grenoble. Il est peut-être d'une autre famille. Jean Auriol, échevin en 1755, épousa Mlle Verdery, qui mourut le 25 septembre 1788. Il fut père de : René François Auriol, qui épousa, en 1783, Antoinette Carlet, fille de Jacques Carlet, écuyer, et fut condamné à mort par la Commission révolutionnaire de Lyon, le 4 novembre 1773. Il eut pour enfants : 1" Delphine Auriol, mariée au général baron Cavaignac, pair de France, oncle du président de la République en 1848 ; 2° Marie-Françoise Pauline, mariée, en 1811, à François Léonard de Mortemart de Boisse; 3* Antoine qui suit. Antoine Auriol, né en 178b, reçut en 1819 le titre de baron, fut conseiller auditeur à la Cour de Paris et mourut le 9 juillet 1862. Il avait épousé M"' Thonnelier, dont il eut : Philippe-Auguste-Antoine René, baron Auriol, né en 1835, mort sans alliance le 26 juillet 1867 ; Antoine-Louis David Auriol, probablement frère de l'é- chevin, fut reçu conseiller à la Cour des Monnaies de Lyon, le 4 mai 1767. PERRICHON Cette famille était de Saint-Bonnet-le-Château en Forez. Dans les œuvres du jurisconsulte Papon, on trouve cité un Pierre Perrichon, marchand de cette ville, marié à Anne Villatelle, et père de : 1° Jeanne, mariée le 6 août 1548 à Pierre Bréal , 2° Marguerite, mariée à Jean de La Goutte. Dans le registre des étrangers établis à Lyon (archives du Rhône), on trouva, en 1657, Pierre et Denis Perrichon, natifs de Saint-Bonnet-le-Château, demeurant à Lyon, dans le quartier de l'Herberie. Pierre Perrichon , maroquinier, épousa Catherine Mos- sier, dont il eut : François Perrichon, baptisé le 2 mars 1651. (Registres de Saint-Nizier.)