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3lpprictotum# fà ttét&ives. v. MARTIN LUTHER. RÉFORME, PAMPHLETS, POÉSIES, i. « La politique de Dieu dépasse toutes les « nôtres : les hommes, sous sa main, ne sont « que des tranchants qu'il prend ou dépose, « suivant chaque détail de son œ u r r e éter- « nelle. » JlEYNAOD. La plus grande œuvre des temps modernes , c'est l'œuvre de Luther-, bonne ou mauvaise, elle a eu de graves résultats. Elle a habitué la pensée humaine à calculer ses propres forces, elle a discuté l'autorité, elle a rompu avec l'obéissance absolue et passive. En brisant l'unité du christianisme elle a sans doute soulevé beaucoup d'erreurs, et semé le faux à côté du vrai; mais, à l'époque de son apparition, elle fut utile à la marche providentielle de l'esprit humain ; elle enseigna aux consciences le droit de critique et d'examen, et prépara ainsi l'émancipation dans l'ordre inlellectuel, comme dans l'ordre politique. Si l'Allemagne a rédigé, par un étrange contresens,