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162 Du lys et du camélia, Et sur les branches de liane Se balancer Titania ; Si de l'air les joyeuses reines, Aux yeux des pères fortunés, Se penchaient encor, les mains pleines, Sur le berceau des nouveaux nés ; Enfant ! vous auriez des corbeilles D'émeraudes et de rubis, Vous auriez des robes vermeilles Faites pour vous par les Trilbys ; Des oiseaux d'or et d'écarlate Pour vous endormir chanteraient, Et dans une conque d'agathe Les sylphides vous berceraient ! Hélas ! les Péris étouffées Sont mortes depuis six cents ans, Et l'on n'invite plus les fées Pour le baptême des enfants ! Mais, il est d'amoureux génies Parlant un langage inappris, Qui soumet à leurs voix bénies Le peuple immense des esprits ; Us ont le secret des puissances ; Les astres sont leurs familiers ;