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392                BALTHAZAR-JEAN BARON

gnée dans un album manuscrit. Il ne semble pas y avoir une
exacte concordance entre la description et les numéros de
classement de la collection du Palais des Arts.
   Au surplus, toutes ces épreuves ne sont pas d'un égal
intérêt. Renvoyant les artistes et les amateurs à la collection
complète, je vais essayer une courte description d'une
quinzaine de pièces, les plus marquantes entre toutes.
  N° 9. — Un Charretier causant (1828). — Au premier
plan, à droite, un arbre planté au bord d'un chemin, sur
lequel est arrêté un charretier qui cause avec un piéton vu
de dos. Au fond, un corps de bâtiment à tourelles. Cette
partie, trop faiblement mordue à l'eau-forte, a été reprise à
la pointe sèche. Il semble, au premier coup d'oeil, qu'il y
ait quelque chose de voulu et que l'artiste ait cherché à
rendre un effet de matin.
   N ° n . — Le Chevrier (1828). — Paysage avec rivière
formant plusieurs coudes et fuyant dans le lointain. Harmo-
nie dans la disposition et grande entente des plans.
   N° 24. — L'Ile-Barh (1831). — Vue prise du bas de
Caluire ; dans le fond, on aperçoit le plan de Vaise. Jolie
pièce, gravée d'une pointe fine et serrée.
   N° 28. — Le Chemin tournant (1831). — Gravure sur
étain, qui se ressent du choix du métal. Il est, néanmoins,
remarquable que le groupe d'arbres qui occupe le centre,
s'enlève avec une légèreté que l'écrasement du trait n'arrive
point à compromettre.
  N° 32. — Les deux Marchands forains (1833). ~ Une
des pièces les plus parfaites de la collection. Un chemin
partant, droit et hardiment, du premier plan et passant
entre un rocher couvert de broussailles, à gauche, et un bel
arbre à droite. Un coup de lumière sur la partie lointaine