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              ARCHÉOLOGIE     ET ARCHITECTURE               335

    D'ailleurs, les questions de style, moins discutées actuel-
lement, cèdent évidemment le pas aux questions d'utilité et
d'appropriation qui tendent à imprimer à l'architecture
moderne son caractère propre ; car les styles ne s'impro-
visent pas : ils sont une résultante, puisqu'en architecture,
lé travail d'imagination se traduit par un fait.
    On a beaucoup parlé aussi de l'influence des matériaux
et des procédés industriels. Cette influence n'est pas dou-
teuse ; mais, elle ne s'exerce que dans une certaine mesure.
La construction est un moyen, mais elle n'est pas un
principe.
   Le fer, par exemple, dont l'emploi a pris une si grande
importance, s'applique d'une façon très remarquable aux
multiples exigences de la construction ; mais il ne peut
constituer une révolution artistique; il porte dans ses
détails la marque typique de l'architecture de notre époque ;
il ne l'a pas modifiée, il s'est modifié pour elle (Ch. Garnier,
A travers les arts)).


                              XI

    Si nous recherchons maintenant quelques exemples
propres à marquer l'application et les conséquences de
l'archéologie à travers les œuvres d'architecture de notre
siècle, ces exemples ne nous manqueront pas.
   Toutefois, nous devons borner ce eovrp d'Å“il d'ensemble
à un nombre restreint, d'autant plus qu'une longue nomen-
clature en serait fastidieuse et inutile, en risquant de faire
perdre de vue le but à atteindre.
    Nous croyons même devoir nous abstenir d'accompa-
gner ces exemples des noms des auteurs vivants, évitant