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130 AUGUSTE BR1ZEUX . . . . Elle se tord sur son banc de limon ; Ses verdà tres cheveux, l'algue et le goémon, Elle les jette au vent ; les vents par leurs haleines Réveillent en sursaut et requins et baleines : ' • . ; Tout le ciel retentit d'épouvantables bonds. Plus loin, les montagnes d'-Arré y Dressent sur k cfoutin leur dus viorne et sacré, ' Le dos'de la Bretagne. :' Brizeux est donc, un admirable peintre d'esquisses .bretonnes. Mais il sent que ce ne serait pas . assez, et il, veut qu'on découvre dans son livre « la vie humaine,,.ce fond éternel de toute poésie ». Si mon pays mourant revit.dans monpoème,... .. -, Toute la vie humaine y trouve aussi sa'.part\,. •.. - .-- . Du berceau de l'enfant au tombeau Au. vieillard.. .., -, Après les p.ur'samours'cachés, dans.les.jeuillées, .- Les glas desmorts-viendronl et les noires veillées, Les veuves dont les pleurs inondent, un cercueil, -. Et les barques, la nuit, sombrant sur unèçueil ; . Puis le.pauvre mineur cherchant sou pain sous, terre, Ou sans pain., sans abri, Je hardi réfrac/aire,. ••• . Les durs travaux, des cbamps4 les joules.,.les lutteurs,. Et les noces aussi, leurs danses, leurs chanteurs-, , Et landes, bois, vallons, eu la douleur, s'émousse, . Enfin tout ce qui fait lavie.amère et douce. .... - Les Bretons, d'après Brizeux, : trouvent leur complément < dans les Histoires poétiques et le recueil de Primcl et Nola ». En effet, si les Histoires poétiques contiennent une série de poèmes que M. Lecigne appelle.. d'un nom très heureux