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388 LE PRIEURÉ DE LA BRUYERE connaissons, que le trait suivant. En 1351 ( r ) , le mercredi avant la fête de saint Simon et saint Jude, en présence de Jacques de Gravelles, notaire royal, constitués en leurs per- sonnes et en leur chapitre, Guillaume de Thurey, doyen, Humbert de la Balme, précenteur, Hugues de Corgenon, Louis de Propières (Pourprières), Louis de Saint-Laurent, Thibaud de Chalamont et Guillaume de Juis, chanoines de ladite église de Saint-Jean de Lyon, d'une part, et Gui, sei- gneur de Dio, écuyer, d'autre part, ledit seigneur reconnaît tous ses torts envers les dits chanoines, pour avoir, à main armée, attaqué le territoire de Saint-Bernard, faisant valoir ses prétendus droits de garde du prieuré de la Bruyère ; il est prêt à faire les réparations que le chapitre exigera; le chapitre de son côté, en échange de la garde de la Bruyère et des prétendus droits du seigneur de Dio accorde à ce dernier 100 soudées de terre ou 100 florins. *A V. BRIANDE DE LA FONTAINE (W 1353—1379 r Deux événements assez importants sont à signaler sous / le gouvernement de cette prieure : le traité intervenu entre les chanoines-comtes de Lyon et les religieuses de la Bruyère pour terminer un conflit de juridiction, et le séjour momentané des routiers ou Tard-venus à Anse, près de la Bruyère. Voici la teneur du traité (2) : « Nous, Pierre de Croset, docteur en décrets, chanoine et officiai, h tous ceux qui les présentes verront savoir fai- (1) Aubret, tome IV, p. 360. (2) Archives de M. Valentin-Smith, à Trévoux.