Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                     DANS L'ANCIEN FOREZ                      379.

 l'autre monde, trois mois et un jour après sa. mort, pour
 en payer le montant, du moins pour la retirer, les mariés
 Gonin, sa fille et Maligeay, son gendre, ayant déclaré dans
 leur défense n'avoir jamais été inquiétés au sujet de cette
 rente jusqu'à ce nouveau curé, etc. ;
    «2° QueM.Parisi;,fort exact à tout transcriresur le livre
 de la fabrique, soit que les fabriciens sussent écrire ou non,
 n'aurait pas oublié d'y faire mention de cette réception,
 puisque' ce jour-là même, 10 juin 1764, il y a écrit : tiré
du coffre, 3 livres ;
    « 3 0 II en aurait fait tenir compte à la fabrique au dit
Lasaigne, quand il rendit son compte ;
    « 4 0 II n'aurait pas sollicité les fabriciens subséquents,
 savoir : Boynon, Rechagneux, Blanchard et les Poulards à
porter ledit Maligeay à payer;                          „
    « 5° Il n'aurait pas fait consulter les titres à Lyon, l'année
de sa mort, pour le faire assigner;
    « 6° Dans cette attestation, il aurait ajouté feu ou défaut
Jean Gonin, qu'il avait lui-même enteiré;
    « 7 0 II aurait écrit : ci-devant remis;
    « S° Il aurait mieux stipulé, sans s'arroger la qualité de
fabricien-né en tel cas, contre sa coutume, et s'amuser à
repasser les ligaments et à réformer le corps de ses lettres
et aurait signé : Parifis et non pas Parisis.
   « D'ailleurs la Gonin, femme dudit Maligeay, déplore la
mauvaise foi de son mari, affirmant que cette rente, affectée
sur son propre domaine, n'a. point été affranchie par feu
Gonin, son père, et Claude Lasaigne m'a dit, nombre de
fois, pendant cette instance a Montbrison, qu'il n'a jamais
touché cette somme et que c'est une fausseté.
   « Ne perdez donc point, nous vous en supplions, cette
affaire de vue, et, si vous aviez la commodité de passer