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                         DANS L'ANCIEN FOREZ                          377

    L'exécution de cet arrêt souffrit d'incroyables retards ;
 nous avons prévenu nos bienveillants lecteurs que nous les
 conduisions à un exercice de patience. Maligeay, qui s'était
 montré le plus ardent à le pétitionner, fut naturellement le
 moins pressé pour en provoquer les effets. Vainement, afin
 de servir de comparaison aux commissaires enquêteurs, on
 s'était hâté de déposer huit feuilles des registres paroissiaux,
 transcrits par M. Parisis et répétant plus de quarante fois
 sa signature ; les cahiers avaient été placés sous scellé et
 ils dormaient dans la poussière du greffe. Trois mois après,
 à la fin de novembre, on n'avait pas avancé d'une ligne ; le
 curé s'impatiente, il interroge l'horizon, et, comme sœur
Anne, il ne voit rien venir; tout le monde est muet, on ne
répond pas à ses questions ; il a des parents à Lyon, il les
associe à ses inquiétudes, il leur confie ses intérêts, il les

 compétence a été jugée par sentence du 24 mai dernier, sauf et sans
 préjudice des droits et moyens des parties, qui leur demeurent conservés,
 qu'avant rendre droit, les parties de Vitet seront tenues de faire recon-
 naître, à la forme de l'édit de 1684, l'acte sous signature privée de
 défunt M. Parisis, curé d'Essertines dont il s'agit, à l'effet de quoi les
 parties conviendront d'experts et de pièces de comparaison par devant
 le commissaire qui sera nommé et cependant du consentement des par-
 ties de Bertholon, elles rapporteront les registres du luminaire, écrits
parle sieur Parisis, pour servir de pièces de comparaison, et à défaut
par les parties de Vitet de faire procéder à ladite reconnaissance, dans
le mois à compter de ce jour, sera fait droit, dépens réservés.
    Fait et prononcé judiciairement par nous Jacques-Claude Rambaud,
écuyer, seigneur de la Vernerie, lieutenant particulier en la Séné-
chaussée et Siège présidial de Lyon, Jean-Nicolas Ponthus, Antoine
Varinard, Claude-Joseph Jacob, Gabriel Clavière, Jean-François
Berger, Philibert-Jean-Baptiste Micollon, Antoine-Maurice Lucy, et
Jean-Pierre-Antoine Chirat, tous conseillers, magistrats et officiers ez
dit siège céans à jour de plaids iceux tenant, le vendredi 16 août 1782
(Arch. parois.).