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          PROMENADES HISTORIQUES

DANS L'ANCIEN FOREZ


       pour une rente de quatre livres cinq sols.



           E ro janvier 1780, au nom de messire Jean-Pierre
            Peillon, curé d'Essertines-en-Donzy, et du
            luminaire, Ennemond Poulard, une assignation
à comparaître devant la Sénéchaussée de Forez avait été
signifiée, dans leur domicile, à Jean-Baptiste Maligeay et à
Antoinette Gonin, sa femme. Ce premier acte ouvrait des
procédures, qui devaient durer au moins un quart de
siècle, coûter beaucoup d'argent, de soucis et de voyages
aux plaideurs, et tout de même, malgré la mauvaise foi, les
ruses, les tentatives multiples d'ajournement des intimés,
finir par donner gain de cause au bon droit de ceux qui les
avaient cités (1).


  (1) Tous les faits rapportés ont été pris dans les pièces authentiques
du procès, appartenant aux archives paroissiales d'Essertines-en-Donzy.
 N° ;. — Novembre 1897.                                          20