Revue du Lyonnais » série 5 - n°24 ( 1897 ) » pp.128

128                     LE BIBLIOGRAPHE

d'abord le tendre souvenir de ses filles et de son fils Jean-
Antoine ( i ) , morts de la peste et enterrés au jardin de
Château-Gaillard quelques mois auparavant, et il enjoint
à son héritier, si lui-même n'avait pas le temps de recueillir
leurs ossements et de les ensevelir dans une chapelle qui
sera dédiée aux Unze mille vierges, d'exécuter en cela son
dessein et volonté. Il recommande aux trois enfants qui
lui restent de porter honneur et révérence à sa femme
Philippe Pourrat, fait une pension annuelle de cinq écus à
l'Hôtel-Dieu de Saint-Bonnet-le-Château, lègue deux mille
écus à chacune de ses filles Françoise et Catherine, dont
la moitié payable au moment de leur mariage, et institue
héritier universel son fils Claude du Verdier, à la charge
d'acquitter ses dettes.

      (A suivre).                                    REORE.



   (I) Le Cabinet historique (VIIe année, Documents, p. 151) auquel
je dois la connaissance de ce document, dit « de ma Jilh et de Jean
Anthoine, mon filz » : il me paraît que c'est une erreur évidente pour
de mes filles. Plus bas, on imprime Chasteau-baslari pour Cbasteau-
Gaillurd.