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400                      DE L'ACQUISITION

figurer aussi, en 15 21, au nombre des maîtres de métiers
pour l'épicerie. Il fut conseiller de ville en 1523, 1524,
1534 et 1535, et devint conseiller et secrétaire du roi en
 1549 (as)-
   A une époque, demeurée inconnue, Jean Camus se
rendit acquéreur du fief sans justice de Roche-Cardon,
appelé alors la Roche de Vaise, dont il prit toujours la qua-
lité de seigneur.
   Il devint aussi seigneur d'Arginy (Charentay), par son
mariage avec Antoinette de Vinols, fille d'Antoine de
Vinols, possesseur de ce fief. Mais dès l'année 1543, c'est-
à-dire un an avant l'enregistrement, par le Parlement, de
l'édit de Charles VIII, qui conférait la noblesse aux
anciens échevins lyonnais, il se rendait acquéreur, à titre
de seigneur engagiste, de la ville et châtellenie de Saint-
Bonnet-le-Château, de la seigneurie de Marols, et de la
châtellenie de Châtelneuf en Forez (26).
   Mais une acquisition plus importante, faite par Jean
Camus, fut celle des seigneuries de Châtillon-d'Azergues et
de Bagnols en Lyonnais, qui lui furent cédées, le 17 août
1566, 'par Florimond Robertet, qui en avait hérité de sa
mère, Jeanne Le Viste, veuve de Jean Robertet, vi-bailli
de Vienne (27).
   Ces deuxfiefsvoisins, situés dans la vallée de l'Azergues,
avaient appartenu successivement aux familles d'Oingt,
d'Albon et de Balzac. Divisée pendant plusieurs siècles


sur les drogues et épiceries, pour empêcher l'introduction des marchan-
dises de mauvaise qualité et nuisibles à la santé publique.
   (25) Archives municipales de Lyon. CC. 57, f° 282. V°.
   (26) Archives de la Loire. A. 124.
   (27) Archives du château d'Arcy, en Bourbonnais.