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306 PROMENADE AU SALON En passant vite devant les œuvres de nos sculpteurs, et sans nous arrêter, nous ferons ce que fait tout le monde. Pour la plupart de ces messieurs, l'administration pourrait poser un rayon, tout en haut, au niveau du quatrième rang des tableaux : ils seraient en bon voisinage. La morale de cette longue revue, c'est que notre Salon lyonnais est en décadence et que la chute sera d'autant plus visible qu'on y recevra davantage d'envois. Les Amis des Arts s'arrêtaient à six cents numéros, dont deux cent vingt à deux cent cinquante seulement de provenance lyonnaise; pour ces derniers, c'était déjà trop. Tout le monde en convenait alors, et, loin de restreindre, on en reçoit aujour- d'hui plus du double. Il n'y a pas moins de six cents tableaux, aquarelles ou dessins, nés en dedans de l'octroi, c'est-à -dire quatre cents de trop. Il est vrai que ce serait, pour la caisse, autant de sous- criptions de moins. SIMONNE DE LABEFFE.