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              C H A Z A Y - D ' A Z E R G U U S EN" LYONNAIS   2} 3

   Les Foucquet de la Varenne, de Belle-Ile et de Chalins,
famille de Bretagne et de l'Ile-de-France, portaient : d'ar-
gent à Vécureuil de gueules rampant ; et avaient pour devise :
quo non ascendant ; où ne monterai-je pas ? (27).
   A son arrivée en charge, il renomma comme grand
sacristain de Chazay, le moine d'Ainay, noble Charles
Balbian, prieur de Vion. Celui-ci confie de nouveau les
soins de la sacristie in divinis au prêtre Dominique Ramet,
et passe un bail à ferme pour les revenus de la dite
sacristie à deux laïques, habitants de Chazay, les sieurs
Jacques Émery et Benoît Mouchon. Les revenus étaient
alors de cinq écus, sept ânées de froment et quinze ânées
de vin, et plusieurs terres, pour lesquels on convient de
trente écus par an et à la charge de payer cinq écus annuels
au prêtre desservant la sacristie (28).
   Ainsi, par un abus déplorable qui s'était glissé dans les
coutumes du temps, deux laïques jouissaient par droit de
ferme des revenus ecclésiastiques, et le prêtre chargé de
remplir les obligations de la sacristie, c'est-à-dire du culte,
avait à peine de quoi suffire à ses besoins et tenir un rang
honorable.
   Charles Balbian ou Balbiani appartenait à une noble
famille italienne, établie à Lyon depuis le xivc siècle.
Jeanne Balbiani avait épousé, en 1390, Louis de Glandevez,
seigneur de Faucon, et leur fille Louise fut mariée à
Raymond d'Agoust, seigneur de Barret (29).



  (27) De Magny. Armoriai.
   (28) Arch. du Rhône. Ainay. 2» arm., vol. 47, chart. 3.
  (29) Mazures, t. II, p. m . Les armes des Balbiani étaient : De
gueules au barbeau d'argent couronné d'or. Dissard.