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                      DES TERRES NOBLES                 4OI

entre deux co-seigneurs, au nombre desquels figurent les
Varey et les Jossard, la terre de Châtillon avait été réunie
dans les mains d'un seul seigneur, par l'acquisition faite,
au prix de 800 écus d'or, par Roffec de Balzac, le 8 octobre
1474, de tous les droits qui appartenaient sur cette sei-
gneurie à Urbain Terrail, du chef de sa mère, Françoise
Jossard (28).
   Nous n'avons pu retrouver malheureusement le titre de
la vente consentie par Florimond Robertet à Jean Camus.
Mais plusieurs aveux de fiefs nous font connaître les
divers'droits que comprenait la seigneurie de Châtillon.
Indépendamment du bourg et du château de Châtillon
et de diverses propriétés foncières, en nature de prés,
terres, vignes et bois, c'étaient : le droit de ban d'août
 et de leyde aux quatre foires, qui se tenaient sous les
halles de Châtillon, le droit de pêche et de chasse, un
moulin sur l'Azergue, le droit de suzeraineté sur les fiefs
de Sandars et de Coleymieux, les rentes de la Reynière et
 de Thélis. Enfin, la haute justice, appartenant au seigneur,
 comprenait la paroisse de Châtillon et une partie de celle
 de Chamay, dont l'autre moitié relevait des comtes de
 Lyon (29).
    Quant à la seigneurie de Bagnols, elle comprenait à la .
 fois un château, flanqué de cinq grosses tours, la haute,
 moyenne et basse justice de la paroisse, les halles situées
 sur la place publique, un clos de 32 bicherées (4 hectares),
 autour du château, deux domaines affermés, un bois de
 haute futaie de 3,000 bicherées (375 hectares), le hameau



  (28) Mazures de Vile-Barbe, p. 190, 595 et 598.
  (29) Archives du Rhône. C. 635.