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ET SA FAMILLE 27à vinces alors, empires aujourd'hui ! on les céda par modéra- tion, voilà tout, et nous trouvons que c'est assez. Mais ce fut aux funérailles de Villeroy que l'adulation la plus vile fit explosion, sans honte et sans confusion. Les inscriptions prodiguées autour de son cercueil le donnèrent autant comme un indomptable conquérant que comme un incomparable administrateur. Il avait toutes les qualités comme toutes les vertus et pour que ces flagorneries ne fussent pas perdues pour nos neveux, le Consulat fit écrire sur le registre de ses actes : « Comme il est important de ne rien laisser ignorer à la postérité de tout ce qui a été fait dans cette occasion, le Consulat a jugé à propos de joindre à ce journal une des- cription détaillée de la décoration funèbre faite pour Mon- seigneur le Maréchal de Villeroy, sur les dessins fournis par le voyer de cette ville (Claude Bertaud de La Vaure, écuyer, Conseiller en la Cour des Monnaies, secrétaire du roi, ingénieur-architecte. Sauvons son nom et ses qualités de l'oubli), et exécutée par ses soins. Description de la pompe funèbre faite dans l'église des Carmé- lites de Lyon, le quatre septembre mil sept cent trente, pour le service et enterrement de Monseigneur le Maréchal duc de Villeroy. « L'église des Carmélites est une des plus belles de la . ville, la plus claire, la plus gaye, dont l'architecture est des meilleurs goûts. « Au-dessus de l'autel, sur la corniche, étoit placé un grand tableau de dix-huit pieds de hauteur, sur quinze de largeur, dans lequel paraissoit David mourant (Louis XIV)