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      F. DE MONTHEROT
                       ET SA FAMILLE




   François de Montherot est mort au château de la
Rouge (1), commune de -Pérouges (Ain), le 12 juillet
1869, dans sa 86 e année : il n'aura survécu que de quel-
ques mois à Alphonse de Lamartine, son beau-frère.
   Sans doute, il ne lui a pas été donné d'atteindre à l'im-
mortalité assurée à notre grand poète national par tant
d'oeuvres inimitables : mais, si grand qu'ait été Lamar-
tine comme citoyen ou membre du gouvernement, si vive
que soit notre admiration pour sa poésie pure et harmo-
nieuse, soyons justes envers les morts : n'oublions pas
qu'il est dans la célébrité des degrés différents.
   Si Lamartine a illustré la France entière, il est vrai
de dire que François de Montherot a particulièrement
honoré son pays. La ville de Lyon, qui l'a vu naître,
peut avec honneur le revendiquer comme poète et litté-
rateur.
  François de Montherot avait toutes les qualités qui

    (1) F. de Montherot habitait Charnoz, dont il avait acquis le châ-
 teau le 15 mai 1833, Casati notaire à Lyon, de Joséphine-Antoinette
Aubry, veuve François-Vincent-IIenri Duparc de Pugné. Depuis le
commencement de la maladie qui l'a emporté, il demeurait avec M. de
la Chapelle son gendre.