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DliS ARCHEVÊQUES DE LYON, tOV en un Sceau d'Agnès de Faucigny sa femme, et après lui Philippe comte de Savoie en un compromis de l'an 1281 fait entre lui et Geofroid Evêque de Turin. En fin, en la magni- fique sépulture de Béatrix de Savoie comtesse de Provence en l'Église des Eschelles en Savoie, la Croix étoit aux éciis- sons d'Ame III, et d'Ame IV, de Pierre Comte de Savoie et de Philippe de Savoie lors Archevêque de L y o n . . . » Nous ne suivrons pas plus loin Guichenon dans sa dissertation sur l'origine du changement de blason de la maison de Savoie ; l'opinion de l'historien de la Bresse est qu'Ame III, comte de Savoie, voulut garder un souvenir de la croisade de 1147, dont il avait fait partie, et que, comme à cette époque les armoiries n'avaient rien de bien fixe, ce comte et ses successeurs portèrent tantôt l'aigle, tantôt la croix jusqu'à Amé le grand, qui adopta définiti- vement ce dernier symbole. Les monuments des comtes de Savoie du xm e siècle où figure l'écu à la croix ne sont pas rares ; Guichenon en a décrit et figuré plusieurs (1) ; contentons-nous de rappeler ici que le blason de l'archevêque de Lyon lui-même se voyait, chargé de la croix, sur le tombeau de Béatrix de Savoie, dans l'église des Echelles. PIERRE DE TARENTAISE (1272-1274). Après la démission de Philippe de Savoie, le siège de Lyon resta vacant. Le chapitre, convoqué en décembre 1268 pour faire choix d'un archevêque, ne put s'entendre pour cette élection, et, à cause de cette division de suffra- ges, le Pape Clément IV nomma Guy de Mello, évêque d'Auxerre, qui n'accepta point, prétextant son âge avancé. Pendant la vacance du siège, qui dura jusqu'en 1272, le (1) Histoire généalogique delà royale maison de Savoie. 2e édition p . 126, 2 5 1 , e t c .