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ARAR. 85 « Arar... incredibili lenitate, ita ul oculis, in ulram parlem fluatjudicari non possit. » (Csesar, Com., lib. i, § xn). L'Arar, dont le cours est si lent que l'œil ne peut distinguer dans quel sens il se dirige. « Rhodanus.... segnemque deferens Ararim. » (Plin., iib. m, § v). Le Rhône entraînant le paresseux Arar, Tacitoque liquore Mixtus Arar (Sil. Italie, lib. m, vs 451). L'Arar qui s'y (au Rhône) mêle sans bruit. Lentus Arar Rhodanusque ferox (Cl. Claudian. De FI. Mallii. Theod. Cons., vs 53). Le paisible Arar, le Rhône impétueux « Ubi Rhodanus ingens amne prœrapidofluil, Ararqûe dubitans quo sues cursus agat, Tacilus quietis aliuit ripas vadis. » (Sénèque, Apokolok, éd. Nisard, p. 378). Je vis se réunir dans un séjour riant : Le rapide courant de l'impétueux Rhône Et le cours incertain de la paisible Saône. Galli Quos Rhodanus velox, Araris quos tordior ambit. (Cl. Claud. in Ruf., lib. n, vs 106). Ceux qu'emportent les bords du Rhône impétueux et de l'Arar au cours plus tranquille. « Arar.... ita levé decurrit ni vix intelligi possit ejus de- cursus. » (Vib. Sequester. Flumina). L'Arar... coule si lentement qu'on peut à peine reconnaître son cours. « Segnis il!e et cunctabundus amnis (Arar) nunquam fuisse tardior videbatur. » (Eumen,, panégyr. in Gonstantinum, cap. xvni).