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84 ARAR. dans la première Germanie, ce dont le reprend Cluvérius. « Statim ei(Arari)fluvius Rhodanusoccurit, etsimul unum faciunl. » (iEthicus. Flumina). « Arar.... miscitur Rhodano. » (Vibius Sequest. Flumina). Le Rhône arrive à l'Arar et ne fait qu'un fleuve avec lui. « Augel (Rhodanus) opes stanti similis tacitoque liquore mixtus Arar. » (Sil. Kalicus, lib. m, vs 415 et 419). Dans sa route (le Rhône) est grossi par l'Arar qui s'y mêle sans bruit. Qua Rhodanus ruptum veloeibus undis In mare fert Ararim (Lucain, lib. i, v s 433). Le Rhône, dont le flot rapide entraîne l'Arar dans l'Oce'an. La Saône n'a qu'un seul affluent d'une grande importance, aussi est-ce le seul dont l'antiquité ait parlé. Excipit enim ea (onera) Arar, et in hune influens Dubis. (Strab., lib. iv, p. 189). Ces (bateaux passant du Rhône) sur l'Arar et ensuite sur le Doubs, qui se décharge dans ce dernier fleuve. . « Arar... ac Dubis, qui invicem admiscentur. » (Ptolemœus, lib. u). L'Arar et le Doubs qui se mêlent ensemble. II. Description du cours de la Saône. — Sa navigation. L'Arar a un cours si tranquille, si uniforme, si lent même, que tous les auteurs anciens se sont plu à lui donner diffé- . rentes épithèles qui toutes ont Irait à cette manière d'être : « Incredibilis lenilas — segnis — tacitus liquor — lentus — (ardior — levis — cunclabundus, etc., etc. »