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272 bis. cité. Le 4 prairial an II, les représentants Reverchon et Dupny adressaient au comité de salut public un rapport qui constate que 18,000 ouvriers se trouvaient alors sans tra- vail et sans pain ; ces messieurs les délégués proposent ensuite leurs moyens pour démocratiser, disent-ils, le com- merce ^ dans Commune-Affranchie. Il était assez démocra- tisé comme cela ! Si M.Arlès-Dufour interroge l'histoire, ce n'est pas afin de lui demander des pamphlets; non, il ne songe qu'au bon- heur de noire industrie. S'il propose quelques nouve]les( mesures, c'est du ton lé plus modeste. « N'oublions pas, dit-il, que si la vieillesse a pour elle le savoir, l'expérience, la renommée ; la jeunesse, en compensation, possède, à un degré supérieur, l'activité, l'énergie, l'ambition. » Le livre de M. Arlès-Dufour porte, d'un bout à l'autre, l'em- preinte d'un esprit sage et grave. Outre le mérite intrin- sèque et matériel, il en est un qui est louable et moral, car c'est au profit de la souscription Jacquard, que l'auteur la destine. C'est, je crois, un second et puissant titre de re- commandation (1). F.-Z. COLLOMBET. (1) Courrier, 22 janvier 1835. EPITAPHE DE LA FAMILLE DE RUBYS. L'inscription suivante , qui doit être sortie de l'église des Jacobins, se trouve enclavée dans un mur, sous la voûte delà salle de la Bourse, au Palais-Saiiit-Pierre,à Lyon. C'est la pre- mière fois qu'elle est imprimée. Nous donnons ci-après la tra- duction de cette inscription funéraire, mais nous remarque- rons que rien ne se prête moins à la traduction que ce genre