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le comte Précy^ et qui, après le siège, dut son salut à des cir-
 constances presque miraculeuses (1).
   Béraud naquit vers 1750 ; le département du Rhône l'envoya,
en septembre 1795, au conseil des Cinq-Cents. Béraud mourut
le 9 avril 1886 ; il était chevalier de la Légion-d'Monneur et
m e m b r e de l'Académie de Lyon.
   Quoique la Relation du siège ait été attribuée à d'autres au-
 teurs, il paraît qu'elle est réellement de lui. On a encore de
Béraud le Compte-Rendu des travaux de l'Académie de Lyon,
•pendant le premier semestre de 1813 ; Lyon, imprim. de Bal-
lanche , in-8°. Son fils unique, mort à Nice au mois de juin
 1835, f u i , en 1807, un des fondateurs du Cerle littéraire, où
il lut quelques pièces de vers, qui n'ont pas été imprimées.
On peut consulter au sujet de Béraud père, le Discours sur la
Responsabilité du magistrat, par M. Vincent de Saint-Bonnet,
avocat général ; Lyon, impr. de L. Perrin, 1836, in-8° ; puis
la Table du Moniteur, et un Nécrologe lyonnais, par M. Ànt.
Péricaud, dans Y Annuaire delà ville de Lyon., pour 1838 ; Lyon^
Pélagaud, Lesne et Crozet, in-8°, p . 73 de la seconde partie.


 (1) Guillon, Mtlm., t. II, p. 265.