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416 mentation de leur métropole. — Je me bornerai à vous prier de vouloir bien inviter le conseil des bâtiments ci- vils (et ceci s'applique à tous les monuments historiques), à ne pas donner son adhésion aux plans et devis de la cbaire projetée, avant d'avoir envoyé un architecte-com- missaire sur les lieux, lequel verra quel caractère il con- vient de donner à ce meuble (1), eu égard à l'édifice qu'il doit embellir. II. MANÉCANTERIE. La Manécanterie nommé ainsi de : M ANE G A M TARE, T oflFre tous les caractères arcliitectoniques d'un dixième siècle avancé (2). On attribue à ce Leydrade à qui la tradition fait honneur de toutes les érections basilicales et conven- tuelles de deux ou trois siècles, là réparation ou la cons- truction de cet édifice, mais je crois le monument posté- rieur au IXe siècle. Ce bâtiment contigu à l'église prima- tiale, du côté du midi, est un des restes les plus précieux de l'architecture byzantine ; il sert à la maîtrise des en- fants de chœur qui sont si nombreux à Lyon, qu'ils for- ment un petit séminaire. L'institution, ici, est aussi inté- ressante que le fait matériel est curieux. La Manécanlerie (1) Je considère en général les chaires , confessionnaux, bancs d'oeuvre , crédences, stalles, comme des objets de mobilier qui ne demandent pas à être traités d'après le caractère monumental. Les chapelles latérales elles- mêmes peuvent être regardées comme des hors-d'œuvre pour lesquels on peut adopter tel ou tel style , sans s'attacher à résumer les lignes générales; mais une période de la langue de l'art une fois choisie, il faut demeurer in- variablement fidèle à l'orthographe et à l'histoire. (2) Il y a > en France, bien peu de monuments antérieurs au X e siècle, avant ce temps , on bâtissait en bois.