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choeur qui r é g n e n t sur deux é t a g e s , sont garnies de ver-
rières peintes5 les u n e s , celles du rez-de-chaussée, à m é -
daillons en mosaïque, les autres à p e r s o n n a g e s , celles du
dessus.
   La r e n t a b l e vie de cette église, Monsieur le ministre ,
c'est le culte. — Nulle p a r t les cérémonies catholiques ne
se développent si l a r g e s , si n o b l e s , si a n t i q u e s ; nulle
p a r t i e clergé n J est si recueilli, si convaincu et si digne.
Là est toute l'église de Lyon si g r a v e , si austère, si sainte,
qui marche si auguste de passé et si r a y o n n a n t e d'avenir ,
même dans ces temps où u n chef véritable lui m a n q u e . —
Car on peut dire du siège primatial des G a u l e s , que d e -
puis les événements politiques qui ont fait p r e n d r e au car-
dinal Fesch la route de Rome , il n J est ni occupé ni v a -
cant. A toute cette église si u n i e , si f e r m e , il faudrait une
pensée culminante , suprême , puissant intermédiaire e n t r e
le souverain pontife et elle.—Songeons à ce que serait, à
L y o n , l'influence d ' u n cardinal primat> riche jusqu'à l'o-
pulence , g é n é r e u x , dévoué à toutes les prospérités d e sa
cité, archiépiscopale, disposé à faire de son p a l a i s , de son
église m é t r o p o l i t a i n e , d e véritables musées peuplés de tout
ce que les arts .d'Italie et; de Belgique o n t produit de plus
curieux çt de plus n o b l e ,       ,     ,   , ,
   M g r . l'archevêque d ' A m a s i é , administrateur        apostoli-
que de l'église de L y o n , d o n t toutes les vertus n e sau-
raient suppléer à l'absence du dignitaire réel de cette
église, n'a pas laissé affaiblir les splendeurs sévères du
c u l t e , dans sa basilique et dans toutes celles qui d é p e n d e n t
de son siège. Ce qui a maintenu si vive et si populaire la
la piété l y o n n a i s e , j e ne le mets pas en d o u t e , c'est la
simplicité auguste et l'éclat grave du culte en cette cité.
— O n devrait imiter p a r t o u t ces e x e m p l e s , car le spiri-