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mentation de leur métropole. — Je me bornerai à vous
prier de vouloir bien inviter le conseil des bâtiments ci-
vils (et ceci s'applique à tous les monuments historiques),
à ne pas donner son adhésion aux plans et devis de la
cbaire projetée, avant d'avoir envoyé un architecte-com-
missaire sur les lieux, lequel verra quel caractère il con-
vient de donner à ce meuble (1), eu égard à l'édifice qu'il
doit embellir.
                                      II.
                              MANÉCANTERIE.


   La Manécanterie nommé ainsi de : M ANE G A M TARE, T
oflFre tous les caractères arcliitectoniques d'un dixième siècle
avancé (2). On attribue à ce Leydrade à qui la tradition
fait honneur de toutes les érections basilicales et conven-
tuelles de deux ou trois siècles, là réparation ou la cons-
truction de cet édifice, mais je crois le monument posté-
rieur au IXe siècle. Ce bâtiment contigu à l'église prima-
tiale, du côté du midi, est un des restes les plus précieux
de l'architecture byzantine ; il sert à la maîtrise des en-
fants de chœur qui sont si nombreux à Lyon, qu'ils for-
ment un petit séminaire. L'institution, ici, est aussi inté-
ressante que le fait matériel est curieux. La Manécanlerie

   (1) Je considère en général les chaires , confessionnaux, bancs d'oeuvre ,
crédences, stalles, comme des objets de mobilier qui ne demandent pas à
être traités d'après le caractère monumental. Les chapelles latérales elles-
mêmes peuvent être regardées comme des hors-d'œuvre pour lesquels on
peut adopter tel ou tel style , sans s'attacher à résumer les lignes générales;
mais une période de la langue de l'art une fois choisie, il faut demeurer in-
variablement fidèle à l'orthographe et à l'histoire.
  (2) Il y a > en France, bien peu de monuments antérieurs au X e siècle,
avant ce temps , on bâtissait en bois.