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XVII.
ÉGLISE DE L'iLE-BARBE.
Cette île, autrefois toute pleine de la gloire de Karl-
le-Grand, pleure ses monuments perdus. De son antique
abbaye 3 il ne lui reste qu'une chapelle en partie byzan-
tine et des débris de la même période, du plus puissant
intérêt, accumulés ou incrustés dans un carrefour. — Le
palais de Fempereuï existe encore, mais vandalisé et mé-
connaissable, sans caractère et sans type certain.
XVIII.
AQUEDUCS GALLO-ROMAINS.
La plupart de ces monuments, épars sur le sol lyonnais
et dans la banlieue de cette cité, tombent en ruines. La
cupidité des particuliers en a fait disparaître une majeure
partie : la construction des forts détachés a conjuré la
perte des autres. Il en reste pourtant encore , Monsieur
le Ministre, de solides et pittoresques lambeaux, de ces
arcs latins faits de moellons de petit appareil et de large
lits de brique. J'ose vous inviter à vouloir bien recom-
mander que les débris d'aqueducs latins qui existent sur
le chemin du cimetière de Loyasse, près de l'église de
Notre-Dame de Fourvières, soient, autant que possible,
protégés.
XIX.
ORATOIRE DE NOTRE-DAME DE FOURVIERES.
Cette chapelle si chère à la piété lyonnaise, Monsieur
le Ministre, et si célèbre par la dévotion dont elle est le
point de ralliement, se compose de deux nefs juxta-posées,