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HISTOIRE DE LA MARCHE DES IDÉES SUR L'EMPLOI
  DE L'ARGENT DEPUIS ARISTOTE JUSQU'A NOUS, par
  M. J. B M. N. (NOLHAC). Lyon, imprimerie de Perrin,
  1838, in-8 ; Paris et Lyon, chez Périsse frères.

    Cet ouvrage est un plaidoyer en faveur du prêt à intérêt.
L'auteur, dans un petit nombre de pages qui décèlent une
 solide érudition, démontre par des faits et des témoignages
irrécusables, que les lois civiles et ecclésiastiques ne furent
jamais contraires au prêt à intérêt. Si quelques théologiens
ont désapprouvé cette espèce de prêt, c'est parce que , mal
éclairés ou poussés par un esprit paradoxal, ils ont confondu
l'intérêt avec l'usure (1). Une des plus grandes lumières du

    (t) Plusieurs ouvrages pour ou contre le prêt à intérêt, parurent à Lyon
vers 1820. Les journaux ne furent point étrangers à cette polémique , et l'on
fit même, à ce sujet, dei chansons et des satyres. Nous trouvons dans l'Al-
 manach des Muses de Lyon, pour 1822, une épigramme que voici :
          Un magister s'agitant dans sa chaire ,
          Soutient qu'on doit prêter sans intérêt :
          Monsieur l'abbé , dites-nous , s'il vous plait,
          S'auriez-vous point quelques emprunts à faire ?