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410- LA REVUE LYONNAISE Mèma fessa montouns que, saique mai d'un cop, deviennent tout-à -coup muet, t e s ; même beaucoup de mou- ••' An senti sas rustas coutigas, tons qui ont, sans doute, main- " S e calOun couma las beligas ; tes fois,— senti ses rudescares* , "Pamen, se n'en capita e proun. ses, — se taisent, de même que Que, furunejan lou bastoun, les brebis ; — cependant il s'en Voulountarien ben mai vieure au libre campestre, trouve un bon nombre, — qui, ont horreur du bâton, — p r é - E qu'en déflnissioun, féreraient vivre aux champs en Tant pèr lous loups que per lou Mestre liberté,— et qui, en définitive, An la mèma aissioun, — tant pour le loup que pour l'e donoun prou la rebècada. le bâton,— ont la même haine, ; — lui donnent assez la repli- Mèma qu'un jour un vièl arrêt, q u e ; — m ê m e , qu'un jour un Qu'avié tira l'estiblassada, vieux bélier, qui avait été Caucas fes adèret, étrillé — plusieurs fois de Poun à pas saupre ounte se jaire suite, — au point de ne savoir plus où se coucher, — tant De tant que l'avièn mena gréu, on l'avait traité rudement, l'e ven, en lou targan de caire : — lui dit en le toisant de côté : Te taisaras, manèu!! — Te tairas-tu, mouchard ALEXANDRE LANGLADE Languedocien de Lansargues(Hérault) (A suivre.) 1-es r.o'es seront placées, à la fin du poème au prochain n u m é r o .