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                 L E S T R É S O R S D E S É G L I S E S DE L Y O N                575

   des reliques de saint Pierre et de saint Paul, des saints André,
   Genest, Florence, Vincent, martyrs, etc. » Geoffroy de Pompa-
   dour avait été chanoine, comte de Lyon.
      — Unum Sanctuarium pulcrum in quo inclusus est digitus
  Stephani     martiris.
     En outre, le Trésor possédait : — 1° Ymago beati Stephani de
  argento cum suo pede et sunl arma D. cardinalis Saluciarum;
  — 2° Duas tabulas de argento coopertas cum ymaglnibus beati
  Stephani et beati Johannis ; — 3° Unum reliquare in quo sunt
  reliquie sanoti Stephani; — 4° In asta ferri super cassiam
  sancti Stephani erucem quant, Joh. Faverjonis émit. »
     Ces reliques de saint Etienne furent données à l'église de Lyon
  par la comtesse Jeanne du Forez, car on lit dans les Registres
  capitulaires, sous la date du 26 janvier 1393 : « La comtesse de
' Forez fait présent à l'Église d'un reliquaire d'argent doré, auquel
  il y a une petite tablette d'or garnie de quinze pierres précieuses »
  (Reg. cap., liv. 5.P70).
     L'inventaire de 1448 est encore plus explicite au sujet de ce
  don, car en indiquant qu'outre les reliquaires de saint Etienne,
  dont je viens de parler, le Trésor possédait aussi un autre reli-
  quaire contenant des reliques de saint Etienne, et donné par la
  comtesse du Forez.
     — Quodam jocale in quo continentur reliquie de ossibus
 Beati Stephani et de terra in qua et in quo loco Beatus Johannes
  Baptisma fuit incarceratus, et est patena ipsius jocalis de
 auro munita decem quinque lapidibus preciosis et fuit do -
 naium per Bominam Johannem comitissam Forenzis.
     Le 20 février 1507, le Chapitre en fit don à Geoffroy de Pompa -
 dour (1), évèque d'Annecy, chanoine de Lyon, dont j'ai déjà
 parlé.
     Le reliquaire contenant un doigt de saint Etienne fut sauvé,

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     En retour Geoffroy de Pompadour fit présent au chapitre, le 6 octobre 1507,
d'un bel encensoir d'argent et ce don fut inscrit dans le livre des largesses faites à
l'église. (Reg. chapit., liv. XXXII, f. 154.)
   Le 25 septembre 1526, le Chapitre ordonne « de mettre les armes de feu M. Jacques
de Pompadour sur les ornements qu'on devait faire au lieu de sa chappe. » (Reg.
capit., liv. XXXVI, f. 184.)