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316                         LA REVUE LYONNAISE
 à Carthage, entre autres ceux de 217, 333, 339, 393, 394, 404. A d'autres qu'à
 lui, nous n'en ferions point un reproche ; mais la forme' d'éphémérides qu'il a
adoptée, lui fait une loi stricte d'être absolument complet.
    C'est dans le concile de 252 et non de 253 qu'il fut décidé qu'on devait baptiser
les enfants aussitôt après leur naissance et non point attendre pour cela qu'ils
eussent un certain âge.
    En somme, ce ne sont laque de légères imperfections de détail que supprimera
une révision plus attentive, et qui n'altèrent en rien le mérite très réel de cet
ouvrage. En Tunisie, il a été unanimement loué, et il a mérité à son auteur la
flatteuse distinction d'officier de l'ordre de Nicham : nous le croyons appelé à
jouir en France d'un succès du meilleur aloi.                GH. L A V E N I R ,



      GUIDE PRATIQUE AUX EAUX MINÉRALES, aux bains de mer 'et aux
       stations hivernales, augmenté d'un traité d'hydrothérapie, par le Dr CONS-
       TANTIN JAMES, douzième édition avec une carte itinéraire des eaux, des bains
       de mer et des stations hivernales. Paris, Bloud et Barrai, 1883, in-13 de
       iv-695 p. — Prix : 10 fr.

    L'ouvrage duD' G. James est de ceux qu'une longue fortune recommande aux
pratriciens et au public. Aux médecins, il fournit comme un mémento hydrolo-
gique des eaux minérales de France et de l'étranger, avec tous les renseignements
 nécessaires sur leur composition, leur thermalité, leur mode d'emploi, leur action
 et leurs qualités particulières ou pour ainsi dire individuelles. Aux hommes du
monde qui veulent raisonner leur maladie et leur traitement, il donne sur le ré-
gime des eaux minérales, sur l'hydrothérapie, sur l'hygiène propre aux divers
genres de maladies chroniques, des renseignements et des conseils qui, sous leur
 forme succinte et familière, sont une très utile consultation.
    M. James ne manque pas de faire remarquer que, sauf pour les eaux purga-
tives, il n'est pas de source allemande dont la France ne possède l'équivalent.
Souvent même la source française est-elle préférable, soit par des raisons d'ordre
médical, soit par une excellente installation. Nous le félicitons de joindre le
patriotisme à la science, et de faire justice d'une réputation surfaite à laquelle
les jeux et la vie facile n'avaient pas peu contribué ; mais en même temps nous
avons été étonné et peiné de le voir enregistrer sous la rubrique Allemagne les
stations thermales de l'Autriche, de la Bohême et de la Hongrie. M. James
trouve-t-il l'empire d'Allemagne trop petit, qu'il veuille lui annexer l'empire
Austro-Hongrois ?
   Nous avons été surpris que, dans les eaux minérales de l'Italie, il ne parle pas
de l'importante station de Valdieri (Vaudier en français et en patois piémontais),
tout près de la frontière de notre département des Alpes-Maritimes. Il serait bon
aussi de signaler la station de Saint-Vincent près Aoste, qui n'est pas considérable,
mais qui pour des baigneurs français aurait le mérite de se trouver dans un pays
de langue française.
   Il est une lacune que nous regrettons davantage. M. James parle des stations
thermales les plus importantes de toute l'Europe occidentale, mais il ne dit rien
de la Grande-Bretagne. Les stations anglaises sont peu nombreuses, et un cha-
pitre sur Bath, Cheltenham, Harrogate et Malvern n'eût pas allongé de beaucoup
cet utile volume.                                                         H. G.