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FELIBRIGE 101 Coumo l'arc-de-sedo, Comme l'arc-en-ciel,— il alessept couleurs; —sa hampe n est point flé- A li sèt coulour ; trie, — sa hampe est un rameau L'ampo n'es pas bledo : fleuri. —; Puis il aura des ailes — Es un brout en fiour. pour voler là -haut, — car une cigale Pièi tambèn a d'alo — chante au sommet. Vite, debout! — gais troubadours Per voulà moundà ut, de Marseille, — arborons notre dra- Car uno cigalo peau. Canto à soun frountâu. Leù? leù! leù ! Gai troubaire de Marsiho, Leù ! leù ! leù ! Aubourènt noste drapère ! Aubourènt noste drapeù! Sus aux moqueurs! — Ne restons Zôu! i galejaire! pas impuissants: —ils ne nous épar- gnent guère, — les abâtardis! — Il Restent pas candi : faut leur montrer — qu'ils se sont Nous espragnon gaire, mépris, — et que nos ancêtres — ont Lis abastardi ! semé du bon grain. Faù li faire vèire Vite, debout ! — gais troubadours de Marseille, — arborons notre dra- Que sount engana, peau. E que nosti rèire Anbèn samena. Leù! leù! leù! Gai troubaire de Marsiho, Leù! leù! leù! Aubourènt noste drapère ! Di galoi cantaire Des galants chanteurs — nous te- Tenènt lou rampà u, nons le rameau, — et des câlins amoureux — nous demeurerons les E di oalignaire coqs. — Bouchez vos oreilles, — Naùtri sian li gà u ! bourgeois, bonnes gens : — nous Tapas lis à uriho, chantons pour les jeunes filles — qui Bourges, brà vi gènt.., aiment les jeunes gens. Vite, debout !.— gais troubadours Gantant pèr li fiho de Marseille,' — arborons notre dra- Qu'amon li jôuvènt ! peau. Lèu ! lèu ! lèu ! Gai troubaire de Marsiho, Leù ! leù ! leù ! Aubourènt noste drapeù! Anas à l'escolo, Allez à l'école —jeunes francki- Jouine franchimand : mands,— nous autres, dans les col- lines, — libres, n-ous errons. — Ah! Naùtri pèr li colo, vous pouvez apprendre — de longues Libre, barulant! leçons... — pour nous faire com- Pode bon aprendre prendre, — il nous suffit de dire nos De longui leçoun; chansons. Pèr se fa coumprendre, Fasèn de causoun,