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472 CHRONTQ.UE DE NOVEMBRE 1 8 9 9 pauvres ». De suite le peuple lui donna le titre qu'elle devait garder depuis, le Bureau du Conseil charitable, La conférence de M, Godart fut accueillie par des bravos prolongés. Et, comme pendant à cette étude très intéressante, Mgr Dadolle, à la séance d'inauguration de l'Université catholique, prononçait, le 15 novembre, un discours de circonstance qui était écouté avec l'attention la plus pro- fonde par un auditoire d'élite. Le même jour, banquet annuel du syndicat de la Presse quotidienne lyonnaise et le 18, au cercle Pierre Dupont, soirée sélect qui nous permet de goûter une primeur : Le Dernier Pas, saynète de salon, par M. Louvier, pleine d'esprit et de verve, jouée par l'auteur avec le concours aimable d'une très spirituelle et très jolie femme, MTOe de L... Glissons sur une découverte archéologique qui nous est signalée, le 20, à Yzernore {Ain) au hameau de Bussy. Le même jour, la Chambre de commerce de Lyon, qui vient de publier une étude très complète de ses travaux de l'année, inaugure, dans la salle des Réunions industrielles, au Palais du Commerce, ses cours d'enseignement colonial. M. Isaac, président de la Chambre de commerce, y fait un remarquable exposé des motifs qui ont poussé cette grande Compagnie à créer ces cours. « Lyon, dit-il, étant une ville essentiellement commer- ciale, s'est toujours intéressée beaucoup aux colonies. En sont les preuves, la si riche exposition coloniale de 1894, et la récente mission lyonnaise en Chine. Elle a compris le profit immense qu'elle pourrait retirer des débouchés colo- niaux pour écouler ses produits. C'est pour cela qu'aujour- d'hui la Chambre de commeree inaugure cette école coloniale.