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468           CHRONIQUE DE NOVEMBRE 1899

   Auguste Allmer n'était pas seulement un savant, mais
encore un caractère, une âme d'élite. Libéral dispensateur
de son savoir, il en faisait généreusement part à tous ceux
qui venaient le consulter. Bienveillant et loyal, il ne tardait
pas à se faire des amis de tous ceux que les intérêts de la
science mettaient en rapport avec lui.
   Sa mort a fait un vide immense, non seulement dans le
domaine de la science, mais aussi dans le cœur de tous ceux
qui ont pu apprécier cette âme essentiellement affectueuse.


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     Mais laissons nos morts en repos; qui sait si leur âme ne
 préfère pas la paix dans l'autre vie à ces apothéoses pos-
 thumes !
     Et revenons aux faits divers qui sont comme la menue
 monnaie dont se paye notre activité sans cesse en éveil.
     La guerre du Transvaal et les exploits de la Haute-Cour
 sont les deux faits principaux du mois.
     Les Boërs continuent leur résistance acharnée contre
 l'invasion anglaise, et le 7 novembre, le Conseil municipal
 de Lyon, suivant l'exemple du Conseil municipal de Paris,
 votait une adresse de félicitations et d'encouragement à la
 noble nation qui lutte sans espoir pour ses libertés. Nos
•édiles envoyaient en même temps, une modeste offrande
 destinée à soulager un peu les blessés.
     Le 11, nos mêmes conseillers assistaient à l'inauguration
•du fameux tramway électrique de Lyon-Cusset et Croix-
 Luizet, attendu depuis si longtemps.
     Le 21 novembre, uu de nos confrère, le Lyon-Républicain,
 révèle à ses lecteurs la naissance du dernier enfant de




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