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398 RECHERCHES PRÉHISTORIQUES des horts et vorlands ( i ) , n'a laissé que des vestiges telle- ment informes, sauf quelques-uns cependant, que l'on est tenté de confondre ces ouvrages avec l'œuvre de la nature. Il est résulté de nos recherches provoquées par des cir- constances indépendantes de notre volonté, une étude à laquelle nous étions mal préparé, étude condensée dans un volumineux manuscrit. Voici les titres des chapitres qu'on pourrait donner à cette étude, accompagnés de quelques éclaircissements sur chaque titre. Nous demandons l'indulgence du lecteur, car la nomen- clature qui ya suivre n'est souvent qu'une répétition de choses similaires. LA GRANDE VOIRIE Ce chapitre est simple dans sa conception, mais d'une compréhension difficile. Comment faire admettre par la génération actuelle, que la grande route Nationale de la France suivait la ligne géné- rale de partage des eaux en contournant les sources de la Saône, de la Seine, de la Loire, pour aller par la montagne Noire, se souder aux petites Pyrénées près de Quillan (Aude) Que des routes secondaires suivaient également les lignes de partage des eaux, entre les rivières petites et grandes ? Ces routes sont les chemins de crêtes pratiqués et créés (i) Points stables qui ont résisté aux derniers mouvements orogéniques et géologiques.