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NOTES ET SOUVENIRS 365 Puitspelu, dans ses Vieilles enseignes lyonnaises ( i ) , ne publie pas l'image de cette enseigne, qu'il décrit ainsi : « A L'ENUIE DU . 1718 . POT « était inscrit, quai Pierre-Scize, n° 27, sur une enseigne grossièrement sculptée, représentant deux hommes se dis- putant un énorme pot, qui est d'évidence un pot à fleurs. Cette signification est accentuée par un objet voisin, qui a l'air d'un énorme champignon ou d'un chou-fleur. Cette enseigne devait être celle d'un potier. » M. Malaval ajoute en note : « Et c'est encore celle d'un potier, Eterlin, fabricant de poteries au Pont-d'Alaï, qui a là un magasin. La maison est de la même époque que l'enseigne, » Cette note n'est point exacte. Le magasin de M. Eterlin était situé non à Bourgneuf, mais quai de Bondy, n° 5, à l'angle de la rue de l'Ours. Il a disparu depuis quatre ans; le local est occupé présentement par un marchand de chaise's. Quant à la vieille boutique A l'Enuie du Pot, elle a été prononcés. M. Clavel, conseiller municipal, parlant au nom de la Municipalité, s'est exprimé ainsi au cours de son allocution : « Bientôt, — et je vous le dis de la part de M. le maire, — un palais digne de Lyon, digne des Arts, digne des artistes, digne enfin de la seconde ville de France, s'élèvera dans le quartier Saint-Paul transformé. M. Hirsch le sait mieux que personne, lui qui en a préparé' les plans avec sa science consommée. Dix-sept millions dorment dans les caves de l'Hôtel de Ville.. Soyez sûrs, messieurs, qu'une grande part vous en sera réservée, pour que vous conduisiez vos enfants, en leur faisant entrevoir le Beau, de l'école municipale jusqu'à l'école des Beaux-Arts. » Nous souhaitons que, dans ce palais, un emplacement soit réservé poul- ie musée historique, depuis si longtemps réclamé. (1) Coupons d'iin atelier lyonnais, Lyon, Storck, 1898, in-8.