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            SUR L'ORIGINE DES ÉGLISES DE FRANCK              361

si répandue que soit cette langue ? L'auteur de la lettre n'a-
t-il pas agi avec une intention évidente, quand il a relevé
qu'un des accusés, le diacre Sanctus, fit toutes ses réponses
en langue latine. Il n'y aurait donc rien d'étrange à ce que
les deux groupes, différents d'origine, de condition et
d'idiome, n'aient pas tardé à se choisir, chacun, un lieu
d'assemblée et je verrais là, sans embarras, l'explication du
« SXT{5V8UOSXXXT|'7KOV » du récit épistolaire et sa concordance
avec la locution « TX EV9X8S ».
   Nous ne pousserons pas plus loin cette aride discussion.
Pour ne pas adopter tout ce que pense Mgr Bellet, nous
n'en avons pas moins apprécié, dans son ouvrage, les sérieu-
ses qualités qui empêcheront de le confondre avec des pro-
ductions hâtives, sans préparation suffisante, lancées au
hasard de la polémique ; il nous est particulièrement agréable
de louer, chez l'écrivain, une bonne foi, un bon goût, une
modération de langage dont nous aurions souhaité nous-
même ne pas trop nous écarter.

                                            J.-B.   VANEL.