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# ; LE CHAMP BASILE. Une heure fatale au progrès de l'humanité avait sonnée au champ de bataille de Waterloo. Elle présageait à la France cet état d'abaissement qui ne saurait lui convenir et dont notre juste fierté a raison de s'irriter encore, puisque plus de vingt années écoulées ne nous ont pas î-elevés. En vain le canon français tonnant une dernière fois contre nos ennemis surpris par Excelmans en avant de Versailles, entreprit-il d'arrêter ce glas funèbre qui étreignait tous les cœurs patriotes, les traîtres apparaissaient partout : le destin de la France était fatalement fixé ! L'honneur, le patriotisme n'avaient plus qu'à se couvrir du voile du deuil. Une légitimité mensongère ayant été réinstallée dans nos palais, l'étranger s'établit en maître dans nos foyers et veilla l'arme au bras afin de maintenir contre nous celte royauté détestée. Forte de cet infâme appui, celle-ci se sentit plus à l'aise que jamais. Se prenant à user de son 11 .