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320 COMPTE-RENDU DES TRAVAUX DE LA SOCIÉTÉ DE MÉDECINE DE LYON, par Louis-Auguste ROUGIEU ; Lyon, imp. de Louis Periin.—1838. Dans un siècle positif comme le nôtre , où l'on doute jus- qu'à la p r e u v e , une compagnie savante, quel que fût, d'ail- leurs, le mérite individuel de ses m e m b r e s , courrait grand risque de voir son utilité m é c o n n u e , si elle se refusait à mettre le public dans la confidence de ses travaux. Aussi , loin de garder un silence impolitique , la plupart des sociétés multiplient-elles, à l'envie, les publications hebdomadaires, mensuelles ou annuelles , suivant la fréquence de leurs réu- nions ou l'importance de leurs études. Convaincue d'avance de cette publicité, la Société de méde- cine de Lyon en consacra le principe , dès les premiers temps de sa fondation , en décidant que le compte-rendu de ses tra- vaux serait imprimé et distribué, à certaines époques. C'est donc d'après cet usage, que M. le docteur Rougier, •écrétaire-général de la Société , vient de publier un résumé le tout ce que ces travaux ont offert de remarquable durant ane période de trois années. Le temps et l'espace ne nous permettant pas d'analyser le compte-rendu que nous annonçons , nous nous bornerons à dire que , sous la plume habile de M. Rougier, ce travail a revêtu des formes littéraires q u i , sans nuire à l'intérêt scientifique, rappèleut la manière à la fois élégante et origi- nale du secrétaire perpétuel de l'Académie royale de méde- cine de Paris. C. F.