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COMPTE-RENDU DES TRAVAUX DE LA SOCIÉTÉ DE MÉDECINE DE LYON,
      par Louis-Auguste ROUGIEU ; Lyon, imp. de Louis Periin.—1838.


   Dans un siècle positif comme le nôtre , où l'on doute jus-
qu'à la p r e u v e , une compagnie savante, quel que fût, d'ail-
leurs, le mérite individuel de ses m e m b r e s , courrait grand
risque de voir son utilité m é c o n n u e , si elle se refusait à
mettre le public dans la confidence de ses travaux. Aussi ,
loin de garder un silence impolitique , la plupart des sociétés
multiplient-elles, à l'envie, les publications hebdomadaires,
mensuelles ou annuelles , suivant la fréquence de leurs réu-
nions ou l'importance de leurs études.
   Convaincue d'avance de cette publicité, la Société de méde-
cine de Lyon en consacra le principe , dès les premiers temps
de sa fondation , en décidant que le compte-rendu de ses tra-
vaux serait imprimé et distribué, à certaines époques.
   C'est donc d'après cet usage, que M. le docteur Rougier,
 •écrétaire-général de la Société , vient de publier un résumé
 le tout ce que ces travaux ont offert de remarquable durant
ane période de trois années.
   Le temps et l'espace ne nous permettant pas d'analyser le
compte-rendu que nous annonçons , nous nous bornerons à
dire que , sous la plume habile de M. Rougier, ce travail
a revêtu des formes littéraires q u i , sans nuire à l'intérêt
scientifique, rappèleut la manière à la fois élégante et origi-
nale du secrétaire perpétuel de l'Académie royale de méde-
cine de Paris.
                                                      C. F.