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293 il contribuait au maintien et à l'amélioration de la santé p u - blique. Outre les travaux qu'il fit comme secrétaire de ce conseil et comme membre-rapporteur d'un grand nombre de commissions chargées d'examiner des manufactures ou usines, q u i , pour s'établir, avaient besoin d'une autorisa- tion , il présenta à M. le préfet son rapport sur la nécessité d'établir une voirie dans les environs de Lyon. Il se fonde principalement sur les dangers qu'il y a pour la santé de jeter les cadavres des animaux morts dans les rivières qui bai- gnent notre populeuse cité. Dans un mémoire sur l'usage ali- mentaire de la chair de veau, mémoire lu au conseil de salubrité et adressé à M. le préfet, il signale les inconvénients qui ré- sultent de l'usage de la viande de ces animaux tués trop jeu- nes ; il rappelle les lois et les ordonnances qui défendent aux bouchers la vente de cette viande, et il réclame des mesures contre le commerce et l'usage que l'on fait dans les faubourgs de Lyon de veaux âgés de moins de huit jours. Il a commu- niqué au même conseil des recherches statistiques sur la consommation de la viande, du lait, e t c . , dans Lyon ; des détails sur la fabrication du fromage et sur les produits d'une laiterie ; il a publié divers articles sur l'état sanitaire de Lyon, sur les fontaines publiques qu'on parle depuis si long-temps d'y établir. Il profitait de l'influence qu'il avait sur la rédac- tion de la Gazette Universelle, journal ami du gouvernement, pour donner à l'autorité d'utiles conseils. Après avoir exa- miné les divers moyens proposés pour conduire dans Lyon l'eau que réclament les besoins de celte cité , il ajoute : « Ce que nous savons, c'est que le système d'association qui a opéré tant de prodiges dans un pays voisin , a besoin de se généraliser en France; que l'un de ses avantages est la certitude et la célérité des opérations, et nous regardons celle dont il s'agit comme étant d'une urgente nécessité. » Jusqu'ici , je. n'ai parlé que des travaux en quelque sorte imposés à M. Grognier par les places qu'il avait occupées : ce ne sont pas les seuls sortis de sa plume. Au commence-