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                  DANS LES MONTS DU LYONNAIS            417

et Duerne, probablement aux Roches ou Pierres-Feu ; le
second au cret Pellerou, sur Vaugneray ; le troisième à la
roche Bracon, sur Villemoirieu près Crémieu. Ici on
précisait, le prêtre était à la roche Bracon, les assistants
étaient en bas dans le vallon.
   Ces ouvrages, ces lieux mystérieux, étaient certaine-
ment des temples, où l'homme primitif glorifiait le créa-
teur de toutes choses, tel qu'il le concevait alors.
   C'est dans ces lieux, sur ces ouvrages, assis sur un
rocher au sommet des monts, seul au milieu des bois, loin
des bruits du monde, que nous avons demandé à Dieu de
nous inspirer, et toujours, il nous semblait qu'il inspirait
la réponse que nous faisions à 'nos propres questions, à
savoir : la religiosité est innée au cœur de l'homme ; aux
temps primitifs il adorait Dieu dans des temples sauvages,
inconnus et ignorés de la génération actuelle.
   Qu'importe! l'hommage était rendu au Dieu incréé,
infini, créateur et maître de toutes choses.


                            APPENDICE



   jusqu'à ce jour les archéologues se sont occupé des grands
monuments mégalithiques notamment de ceux des deux
Bretagnes, française et anglaise, ils ont décrit les dolmens,
les menhirs, les tumulus, les cromlechs, les alignements,
les allées couvertes, les temples (Stonehenge, Abury, en-
Angleterre),
   Les archéologues ont parlé des enceintes en pierre ou en
terre, ils ont recherché la destination et le symbolisme de
ces divers monuments de l'époque mégalithique, ils ont
classé les objets trouvés dans les galgals gisant sous les
  N° 6. — D^ccnibCe 1875.                             27