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               ARCHÉOLOGIE    ET   ARCHITECTURE             34I

  . Le château de Chantilly, si heureusement mis dans sa
  splendeur par un de nos maîtres ;
  . Les hôtels de ville de Poitiers, Limoges, du dixième
  arrondissement de Paris, etc;
    Le musée de Nantes (1895) ;
     Le château de Liancourt ;
     Le Palais du commerce et la Préfecture de Lyon ;
    Et de nombreux hôtels particuliers.
    Joignons-y les compositions présentées aux concours
 récents pour les hôtels de ville de Doullens, d'Ivry et autres,
 où se voit, bien caractérisé, le souvenir de notre belle archi-
 tecture nationale, accentué par la préoccupation de rétablir
 la tour du beffroi, ancien caractère de la Municipalité dans
 notre ancienne France.
    Ces différents exemples, qui, on le comprend, pourraient
être facilement multipliés, montrent suffisamment l'in-
fluence que, dans beaucoup de cas, les recherches et les
études archéologiques ont exercée sur l'architecture en
France pendant notre dix-neuvième siècle.
    Et franchement, on n'a pas à le regretter, car, à défaut
d'un style spécial, qui ne peut être que le résultat de
modifications successives, ces recherches cnt toujours permis
l'exécution de travaux nombreux et importants qui, sans
elles, n'auraient pas eu le même résultat.
    A une époque où l'architecte aurait dédaigné l'étude de
l'archéologie, aurait-il pu réaliser d'une manière si remar-
quable ces grandes restaurations au nombre desquelles nous
pouvons admirer celles du château de Blois, du château de
Pierrefonds, de l'hôtel Jacques Cœur, à Bourges, etc. ?
    Aurait-on pu rappeler dans nos hôtels de ville et autres
édifices municipaux le vieil esprit français, et dans un grand
nombre de châteaux et d'hôtels particuliers le beau souve-