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332           ARCHÉOLOGIE    ET ARCHITECTURE

tecture nouvelle, n'a-t-il pas répondu : « quelques repré-
sentations des vieux modèles ».
   Sans doute, cela ne manquerait pas d'intérêt, intérêt
rétrospectif. Mais c'est un vœu bien vague.
   Est-il bien certain que notre spirituel littérateur n'aurait
rien à. regretter dans un de ces vieux logis de Rouen ou
d'Orléans, à la physionomie extérieure si pittoresque; qu'il
ne constaterait pas bien des lacunes dans la distribution,
pour la satisfaction de nos besoins actuels, et qu'enfin il
n'en viendrait pas à emprunter bien des choses à nos
dispositions modernes ?



                              IX-

   Une autre question du plus haut intérêt s'est posée et
se débat encore sur les devoirs de l'architecte et sur les
limites de l'archéologie dans les travaux de restauration
des monuments.
   Lors de la loi de 1837 instituant la Commission des*
Monuments historiques sous la présidence de M. Vàtout,
et avec des hommes distingués comme MM. Vitet, Bon Tay-
lor, Caristie, Duban, Mérimée, Lenormant, on plaça ces
monuments sous la protection du gouvernement pour
leur conservation et, leur consolidation ; il n'était pas alors
question de restauration.
   Arrêter leur destruction d'abord, et ensuite pourvoir
aux consolidations urgentes ; tel était le but de la loi et
de la Commission.
   Mais plus tard une scission latente se manifesta entre
les archéologues, conservateurs par principe et les archi-
tectes, restaurateurs par état (Corroyer).