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314         LE BIENHEUREUX LOUIS ALLEMAND

sion p a r l e chantre de Saint-Paul, sous-exécuteur de la
tulle, Louis Allemand, en la personne de son procureur,
est reçu comme chanoine et -frère, sous réserve des droits
et statuts de l'Église : on lui assigne une stalle à gauche du
chœur et une place dans la salle capitulaire. A. de Talaru,
chantre de Lyon, et aussi sous-exécuteur de la grâce apos-
tolique, le met ensuite en possession à la fois du canonicat
et de la custoderie. Enfin Rigolet prête serment, et se
fait délivrer acte du tout : cet acte est dressé en présence de
de Me Antoine Mathieu,.M e Ponin Triennat, Guillaume
Tacon, Antoine de Suran, Humbert Aquiton, bâtonnier,
et autres. Le procureur promet de payer la chappe.
due par chaque chanoine au moment de sa réception, et
oblige tous ses biens pour la garantie de ce paiement ; en
outre, à la requête du procureur du chapitre, il donne
 comme caution Pierre du Pré et Pierre de Condes.
    Six mois plus tard, le 20 décembre 1406, Allemand
 venait au chapitre et on procédait à sa réception person-
nelle à la fois au titre de chanoine et à celui de custode. A
 nouveau, on lui assignait une stalle au chœur et une place
au chapitre et, sur l'ordre des seigneurs capitulants, le
maître du chœur l'y installait. A son tour, il prêtait le
serment accoutumé en présence d'Etienne Bolliat, procureur
du roi à Lyon.
    A la date fixée par les statuts, la veille de Noël, il
commençait sa première résidence, mais, le 30, intervenait
en sa faveur une décision exceptionnelle. Il était non seule-
ment dispensé de continuer sa première résidence, en
faveur de ses études, ce qui était l'usage ordinaire pour les
jeunes chanoines, mais sa résidence était, dès ce jour, tenue
pour complète. On le dispensait, en outre, quoique custode,
de se faire promouvoir à la prêtrise. Ces faveurs lui étaient