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CHRONIQUE DE SEPTEMBRE , 299 Napoléon, au contraire, était sombre, pensif et impérieux. Il écoutait ses camarades d'un air flegmatique et froid. Il ne s'amusait pas et se promenait seul. Il était dévoré par . l'ambition de devenir aussi grand général que Paoli. Il y aurait à signaler encore plusieurs ouvrages qui intéres- sent nos amis. M. Léon Galle, dans sa Causerie d'un bibliophile, nous annonçait, le mois dernier, l'apparition de l'excellente étude de M. Savoye, modeste instituteur d'Odenas, sur le Beaujolais préhistorique, ouvrage du plus haut intérêt et d'un charme captivant. Notre savant ami eût pu nous annoncer aussi, qu'en attendant la publication de la splendide histoire du Beaujolais, que nous espérons, il allait, de concert avec notre éminent archiviste, M. Georges Guigue, nous donner -l'Entrée de François I" à Lyon en ijij, volume du plus haut, intérêt, avec des héliogravures mer- veilleuses, que les bibliophiles se disputeront, — car il sera rarissime, — et qui sera dans le monde du livre * lyonnais le grand événement de l'année. Pendant ce temps, et comme pour calmer notre attente, la Société des bibliophiles lyonnais nous offre une petite plaquette très intéressante, très documentée, due à un de nos excellents écrivains, M. H. de Terrebasse, et tirée à un nombre excessivement restreint d'exemplaires qui ne verront certainement pas le soleil des vitrines : Le docteur Humbert Mollière, sa vie et ses œuvres. C'est, avec une nomenclature très précieuse et analysée avec soin des oeuvres du savant et lettré docteur, une étude biographique qui captivera tous ceux qui, à Lyon, s*oecu— pent des lettres et des arts. Dirai-je, pour achever cette chronique qu'on va créer à Lyon une chaire de chinois ? Pourquoi pas ? Lyon est