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296              CHRONIQUE DE SEPTEMBRE

pour la liberté d'enseignement. Révoqué brutalement de
ses fonctions, M. Bouillier se retira àSimandres, où il conti-
nua de s'adonner aux Å“uvres sociales. Il y fonda un syndicat
agricole, et lui, un vieil universitaire, eut l'idée de créer
une école libre à Simandres.
   Voilà l'homme que nous pleurons ; voilà la haute intelli-
gence, le grand cœur que la mort vient de nous ravir.
   Quelle fut la collaboration de M. Francisque Bouillier à
la Revue du Lyonnais ? < Cette collaboration ne se démentit
pas un instant de 1839 à 1862.
   Voici, par ordre de date, les principales études signées de
M. Francisque Bouillier;
   Discours d'ouverture du cours de philosophie, 1839.
   Descartes, sa vie, son rôle philosophique et son influence
sur les lettres, 1842.
   Du caractère religieux de la philosophie enseignée dans
l'Université, 1843.
   Théorie de la raison impersonnelle, 1844.
   Des limites de la perfectibilité humaine, 1850.
   Influence de la philosophie cartésienne sur le xvn e siècle,
 1854.
   Platon et Saint Augustin, 1855.
   De l'unité de l'âme pensante et du principe vital, 1858.
   Vieux souvenirs académiques lyonnais, 1892.
   L'abbé Rambaud et la cité des vieillards, 1895.
   Nous attendons avec impatience la notice historique que
notre recueil va publier sur ce grand penseur, sur cet
homme de bien, sur cet écrivain de premier ordre.