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220               CHRONIQUE D'AOUT      1899

fut notre Conseil général qui, après avoir élu, le 21 août,
pour son président, l'aimable et si spirituel M. Lagrange,
adoptait, le 28, son budget des Beaux-Arts porté cette année
à 4.500, après l'acquisition pour la Préfecture d'une toile de
José Frappa et de la belle composition de Mlle Guérin,
Cerises et Roses, très remarquée au dernier salon. Le même
joui-, le Conseil général du Rhône votait une annuité de
1.500 francs pour l'organisation de l'enseignement de
l'histoire de Lyon et de la région lyonnaise à la Faculté
des lettres. On sait que la Société des Amis de l'Université
a, la première, promis une libéralité pour cet objet. Cette
chaire manquait à notre Université et était, depuis long-
temps, réclamée par tous les amis du Vieux Lyon. Ce
n'est pas le lieu de discuter ici les divers modes de confé-
rences que cet enseignement pourra comporter. Le cours
sera-t-il professé par un ^seul maître ès-histoire lyonnaise ?
Ce mode donnera peut-être lieu à des critiques suivant le
titulaire de la chaire, ses connaissances spéciales, ses origines
ou ses tendances. Nommera-t-on, au contraire, plusieurs
conférenciers chargés de traiter différentes périodes de
 notre histoire locale ? Ces questions sont à l'étude. Espé-
rons qu'elles seront résolues à la satisfaction de tous les
amis de notre histoire.
   Après un juste hommage rendu par le Conseil général à
notre excellent archiviste, M. G. Guigue, qui, dans un
rapport très substantiel, nous montre quel travail incessant
de classement se fait dans nos archives et quelles heureuses
réintégrations ont été faites cette année dans nos collections,
le Conseil apprend avec plaisir la prochaine publication,
sous la surveillance intelligente de M. Guigue, des « Procès-
verbaux des séances de la Commission populaire républicaine et
de salut public du départemiiit du Rhône-et-Loire », complé-