page suivante »
CAUSERIE D'UN BIBLIOPHILE 20I gny, qui nous donne exactement et minutieusement l'état du pays à cette époque. Nous trouvons ensuite la nomenclature des fiefs qui dépendaient de Montagny, l'historique de l'église de Millery, la liste des curés et celle des œuvres de piété et de bienfaisance, la relation des principaux événements dont Millery fut le théâtre. Parmi ces derniers, un émouvant épisode de la terreur blanche est rapporté avec une rare im- partialité. ,- De nos jours, l'histoire des anciennes- familles occupe beaucoup de chercheurs. L'auteur paye un large tribut à la généalogie par de nombreuses notes, puisées sur des actes originaux et intéressant.. quantité de familles lyonnaises possessionnées à Millery. Citons au hasard les de Vauzelles', de Grolée, OUivier de Sênozan, Faye d'Epeisses, Parent, Thomé, Dervieu de Goiffieu, de Sève, de Bocsozel, Pianelli de la Valette, Huvet, de Villars, Ferras, Fournillon de Butery, de Verna, de Moulceau, etc., etc. Le dernier chapitre nous présente la vie journalière de Millery, et le fonctionnernent des diverges administrations de la commune. A la fin, l'auteur a eu l'idée très originale, pour nous initier au dialecte vulgaire, de publier deux pièces en patois : Un dîner le jour de la vogue et l'Ecole buissonnière. • Comme on le voit, depuis les temps les plus anciens, jusqu'à cette fin de siècle, le tableau de Millery, est esquissé plein de mouvement, de lumière et de variété. * ** Les lecteurs de la Revue du Lyonnais ont été tenus au courant des fêtes célébrées dernièrement au petit séminaire