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               CHRONIQUE DE JUILLET 1899                 15 5

et Sance, Mlle Chevalier, dans la classe d'opéra M. Milleret,
Mlles Poussonnel et Sapaly, tout particulièrement remar-
qués et applaudis.
   Pendant ce temps, une ancienne élève de notre Conser-
vatoire, Mlle Frère-Halo, obtenait à Paris le premier prix
de chant.
   Et nous n'en avions pas fini avec les apothéoses dans
cette période heureuse des concours et des distributions de
palmes et de couronnes. Voici qu'une dépêche nous appr&-
nait le 26 juillet qu'un de nos jeunes statuaires lyonnais,
ancien élève de notre école des Beaux-Arts, M. Vermare,
venait d'obtenir le grand premier prix de Rome pour la
sculpture.
   Le sujet à traiter était : « la Douleur d'Adam et d'Eve
devant le corps d'Abel tué par. Caïn ». M. Vermare avait
déjà produit des œuvres remarquables : une « Eve », achetée
par la Ville de Lyon il y a quelques années, et une statue
en marbre de Giotto, que l'on a pu admirer au dernier
Salon de Bellecour. M. Vermare n'a pas trente ans, c'est
un tempérament bien servi par une conception rare de l'art
et de la forme. Souhaitons que le chemin de Rome ouvre
toute large pour notre jeune statuaire la route de la gloire.
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   Des arts passons aux lettres et signalons quelques Å“uvres
d'auteurs lyonnais qui se recommandent aux amis du livre
et de notre histoire.
   C'est d'abord l'œuvre ^si complète, si documentée, si
curieuse de M. Natalis Rondot et dont la Revue du Lyonnais
a eu la primeur ; j'ai nommé les Thurneysen, ces graveurs
d'estampes lyonnais si réputés au xvn e siècle. Avant de
nous donner la nomenclature de leurs œuvres, l'érudit