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 146                         BIBLIOGRAPHIE

se divisait en plusieurs branches, distinguées entre elles par leurs noms
de fiefs, mais se ralliant toutes aux sentiments religieux et monarchiques,
qui lui valurent cinq victimes de l'anarchie, révolutionnaire ; quatre
dans la branche de Varax et une dans celle de Chambost. Elle se
divise aujourd'hui en trois branches principales : l'aînée, qui porte
simplement le nom patronymique de Rivérieulx, réside aux environs
de Brest, en Bretagne ; la seconde, surnommée de Varax, a pour siège
central le château de la Duchère près de Lyon, et s'étend dans la
Dombes, le Maçonnais, le Beaujolais, la Bresse chalonnaise et
les Basses-Marches du Bourbonnais. La troisième, dite de Chambost,
vient de s'éteindre dans son rameau aîné, à Chambost-Longessaigne,
mais subsiste toujours dans le Dauphiné et la Savoie. »
   Parmi les nombreux fiefs possédés par les Rivérieulx de Varax, il.
faut citer le château de la Duchère, bien connu de tous les Lyonnais,
et dont la pittoresque silhouette se détache entre des ombrages sécu-
laires à l'extrémité du faubourg de Vaise.
   On trouve dans la Généalogie des Rivérieulx de très copieuses notes,
sortes d'éphémérides de la Duchère, qui nous initient à la vie du vieux
castel depuis l'an 1300 jusqu'à nos jours. Ce château, à lui seul, deman-
derait une monographie ; les pages que lui consacre M. de Varax
pourront servir de jalons à son futur historien.
   Une table analytique des noms cités, terminant le volume, permet
de faciles recherchés parmi les généalogies de familles lyonnaises
alliées à celle des Rivérieulx.
   La première édition de la Généalogie des Rivérieulx a été presque
entièrement absorbée par la famille ; la seconde, tirée à un nombre
restreint d'exemplaires, sera promptement écoulée. Nous engageons nos
amis, bibliophiles et généalogistes, à ne pas attendre la chute des feuilles
pour se procurer cet excellent ouvrage.
                                                                            :
                                                     Léon GALLE.



LE PEINTRE JACQUES PILLARD, par M. Jules BOUVIER et
  M. l'abbé Claude BOUVIER. Avec un portrait du peintre par lui-même
  et trois reproductions de ses tableaux. Vienne, 1898, gr. in-8°,
  174 pages.
  Sous ce titre, deux Viennois racontent avec bonne humeur, et sans trop
surfaire de mérite de leur compatriote, la vie d'un peintre qui n'est pas