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408              CHAZAY-D'AZERGUES EN LYONNAIS

 circonvoisins, l'abbé d'Ainay cède la dîme, soit : 160 livres,
 9 ânées de vin pris à l'anche de la cuve et 32 bichets de
 blé pris à l'aire (mesure de Chazay qui pèse 38 livres),
 estimés 76 livres d'argent.
    Deux nommées de vigne au territoire de Varennes en un
 terrain très maigre et aride, estimés 29 livres.
    Un pré d'une charge de foin estimée 6 livres. Un chene-
vier de deux bicherées estimé 6 livres. Une pension payée
présentement par M. Henri Thomé, dite pension Grange,
estimée 3 livres. Plusieurs petites terres et divers terri-
toires possédés par le précédent, estimés 20 livres.
    La portion congrue de la cure de Chazay s'élevait donc à
300 livres, et le casuel ne s'élevait par an qu'à n ou
 12 livres à peu près.
    A cette époque 1701, le curé de Chazay avait à servir
dans son église cinq pensions à des prêtres prébendes qui
devaient satisfaire aux intentions des testateurs.
    La première prébende, fondée en 1536 par sieur Barthé-
lémy Voisin, était de 3 livres.
    Pour cette fondation il fallait dire annuellement, le
dimanche de la Pentecôte, les jours de la Fête-Dieu, de
l'Assomption, et de la Toussaint après vêpres, l'antienne de
la Vierge selon le temps, un Libéra me sur le tombeau du
sieur Voisin qui se trouve devant l'autel Saint-Georges,
avec l'oraison Deus Fidelium ; de plus, tous les samedis, le
Salve Regina avec son oraison, devant l'autel de la sainte
Vierge ; plus quatre messes basses le lendemain des fêtes
ci-dessus énoncées (10).



   (10) Ce noble Voisin devait être de la famille de Benoît Voisin,
échevin à Lyon en 1625-1640, qui portait : d'argent à l'aigle essorante de